SUPER 16 IS NOT DEAD !
Même si tourner en film reste très cher, de nombreuses options numériques ont vu le jour pour faire revivre nos séries d’optiques S16. Que ce soit en Alexa 35 ou MINI avec leur mode « center crop » ou sur les Black Magic Pocket / DigiBolex / Ikonoscope avec leurs capteurs S16 natifs, le look tant apprécié de la nouvelle vague Américaine et Française, d’Easy Rider à A bout de souffle, est à la portée de tous. J’ai appliqué cette recette sur plusieurs projets comme LA PART SAUVAGE de Guérin Van De Vorst ou Pandore de Vania Leturcq et Savina Delicourt. Economique, rapide et léger, mais surtout et avant tout, très agréable et différent de tout ce qu’on voit.
ZOOM CANON SUPER16 - MONTURE PL
Le regain en popularité de ces deux zooms S16 est très certainement attribuable au succès critique de «HURT LOCKER » et de « DETROIT » de Katrin Bigalow, tous les deux photographié par Barry Ackroyd, et pour lesquelles le 8-64 et le 11-165 n’ont jamais quitté les caméras. On leur doit aussi la virtuosité des thrillers d’action de Paul Greengrass - Jason Bourn Ultimatum, Capitain Philips- également photographiés par Ackoyd .
Il n’y a pas grand chose que le 8-64 ne puisse faire (équivaut à un 14-115 mm en Super35). Un breathing inexistant (très rare pour un zoom S16), une distance minimum de mise au point imbattable et une plage de focales complètes dans un petit gabarit, en font un partenaire idéal pour le documentaire ou les fictions qui se veulent rapides et spontanées. Nous en avons d’ailleurs deux afin de pouvoir les utiliser en situation de multicam, comme dans les films cités plus haut. Notre 11-165 (18-320 mm en S35) vient compléter la plage du côté des longues focales et match le 8-64 parfaitement.